Statue du pharaon Horemheb Horemheb est le dernier pharaon de la (période du Nouvel Empire). Manéthon l’appelle Horemheb (Armaîs). On situe son règne aux alentours de -1323 à -1295Selon Málek, Shaw, Lehner, le British Museum, Grimal). Autres avis de spécialistes : -1343 à -1315 (Redford), -1335 à -1308 (Arnold, Gardiner), -1335 à -1304 (Parker), -1334 à -1306 (Hornung), -1328 à -1298 (Dodson), -1327 à -1295 (Kitchen), -1326 à -1299 (Aldred), -1321 à -1294 (vo
Statue du pharaon Horemheb Horemheb est le dernier pharaon de la (période du Nouvel Empire). Manéthon l’appelle Horemheb (Armaîs). On situe son règne aux alentours de -1323 à -1295Selon Málek, Shaw, Lehner, le British Museum, Grimal). Autres avis de spécialistes : -1343 à -1315 (Redford), -1335 à -1308 (Arnold, Gardiner), -1335 à -1304 (Parker), -1334 à -1306 (Hornung), -1328 à -1298 (Dodson), -1327 à -1295 (Kitchen), -1326 à -1299 (Aldred), -1321 à -1294 (von Beckerath), -1321 à -1292 (Wente), -1319 à -1292 (Krauss, Murnane), -1305 à -1292 (Helck)..
Généalogie
Titulature
Règne
Horemheb a un règne qui marque deux fins, celle de la et celle de la période amarnienne. Il est originaire de Hout Nesout (Moyenne Égypte), non loin d'Amarna et d'Hermopolis, et fait changer son nom, qui était à la cour d'Akhénaton Paatonemheb « Aton est en fête », pour celui d'Horemheb « Horus est en fête ». De scribe royal, il va avoir une carrière et une ascension formidable dans un pays qui souffre des bouleversements induits par la réforme religieuse atonienne. On ne lui connaît pas d’activité militaire sous Akhénaton mais pendant le règne de Toutânkhamon il est général en chef de la cavalerie, puis grand majordome. Il a ensuite le titre de prince "repâ" à Memphis. Il aide avec dynamisme à l’œuvre de réforme de Toutânkhamon. Il reconquiert la Palestine et signe la paix avec Moursil (-1341 à -1310) l'empereur des Hittites. Il entreprend la réorganisation totale du pays et y refait régner l'ordre et améliore les conditions de vie du peuple, alors dans une très grande misère. Pendant cette période il se fait édifier à Saqqarah un très grand et très somptueux monument funéraire qui retrace les grands évènements de sa carrière et illustre à grand renfort de détails le prestige du personnage qui devient rapidement l'homme providentiel qui saura préserver le pays des menaces externes et des troubles internes. A la mort, sans doute prématurée, du jeune pharaon c'est pourtant Aÿ qui succède au trône, dernier représentant d'une dynastie dont il n'est même pas le descendant. Ce faisant il facilite sans doute l'arrivée sur le trône d'Horus d'Horemheb qui le ravit au fils d’Aÿ, Nakhtmin avec l’aide des prêtres d’Amon, pressés d'effacer les dernières traces d'une période néfaste pour le culte de leur dieu. Il rend alors public le programme de son règne dans un édit figurant sur une stèle à Karnak, stèle dite du rétablissement, stèle vraisemblablement usurpée à Toutânkhamon. Pour défendre et protéger le peuple contre les vols, la corruption et le pouvoir des fonctionnaires, il instaure une série de mesures répressives avec des châtiments immédiats. Il épouse Moutnedjemet, qui est peut-être la sœur de Néfertiti et une certaine Amenye. Sans fils légitime, il nomme comme successeur son vizir et général en chef Pa-Ramassou, le futur Ramsès , originaire des environs de Tell el-Dab'a dans le delta. Le pouvoir passe des pharaons « civils » aux pharaons « militaires », c'est-à-dire issus du corps des généraux. Au contraire de ses prédecesseurs immédiats sa mémoire sera honorée pendant les débuts de la dynastie suivante. En effet, le premier tombeau qu'il se fit édifier à Saqqarah recevra outre la dépouille de Moutnedjemet, des inhumations secondaires de la période ramesside et probablement celle de Bentanat, une des filles ou petites filles de Ramsès car deux oushebtis à son nom y ont été retrouvés par les archéologues de l'Egyptian Exploration Society qui continuent à fouiller le secteur et à restaurer les tombes qui y ont été découvertes. En effet, toute une nécropole de dignitaires de la cour du grand pharaon de la jeune s'installera à proximité de ce véritable temple dédié au culte funéraire d'Horemheb devenu une sorte de référence. On y a retrouvé notamment des stèles et dédicaces des prêtres memphites rattachés à ce culte sous les premiers ramsès et dont les tombes sont sans doute aménagées à proximité du premier mémorial d'Horemheb. The Hidden Tombs of Memphis - Geoffrey T. Martin - Thames and Hudson Ltd, London - 1991 De son activité de bâtisseur royal on retient trois pylônes dans le temple d’Amon Rê à Karnak, le creusement d'un spéos au Gebel Silsileh, l'achèvement d'un temple funéraire sur la rive ouest de Thèbes, temple initialement prévu par Aÿ, ainsi qu'un tombeau (KV57) dans la Vallée des Rois dont l'architecture et la décoration préfigure les grands hypogées royaux de Séthi et de son fils Ramsès . Sépulture
Bien qu'il se soit fait construire une immense tombe à Memphis au temps où la cour de Toutânkhamon y séjournait, c'est dans son hypogée de la vallée des rois qu'il s'est fait enterrer. Cette sépulture innove sur le plan technique puisque l'emploi du relief en creux remplace la peinture sur plâtre ou sur enduit. C'est la première tombe à présenter dans son programme décoratif les chapitres du Livre des Portes. Notes
Catégorie:Index égyptologique Catégorie:Pharaon Catégorie:XVIIIe dynastie égyptienne ca:Horemheb cs:Haremheb de:Haremhab en:Horemheb es:Horemheb et:Horemheb fi:Horemheb he:חרמחב hr:Horemheb hu:Horemheb it:Haremhab ja:ホルエムヘブ lt:Horemhebas nl:Horemheb pl:Horemheb pt:Horemheb ro:Horemheb ru:Хоремхеб sk:Haremheb sr:Хоремхеб sv:Horemheb tr:Horemheb