Le MR (Mouvement réformateur) est un parti politique belge francophone de centre-droit, issu de la coalition de plusieurs partis. Le 24 mars 2002, le PRL, le PFF, le FDF et le MCC, partis libéraux et de centre-droit, se sont fédérés en une nouvelle formation politique pluraliste, fondée sur les valeurs du libéralisme, de la réforme et du « juste milieu » centriste. Sur le plan de l'échiquier socio-politique, le MR est souvent présenté à droite par
Mouvement réformateur (Belgique)
Le MR (Mouvement réformateur) est un parti politique belge francophone de centre-droit, issu de la coalition de plusieurs partis. Le 24 mars 2002, le PRL, le PFF, le FDF et le MCC, partis libéraux et de centre-droit, se sont fédérés en une nouvelle formation politique pluraliste, fondée sur les valeurs du libéralisme, de la réforme et du « juste milieu » centriste. Sur le plan de l'échiquier socio-politique, le MR est souvent présenté à droite par distinction des formations politiques qui se revendiquent officiellement de gauche ou du centre. Aux élections législatives du 10 juin 2007, il est devenu le premier parti politique de Wallonie avec 31, 17% des voix et de Bruxelles avec 32% des voix.
Histoire
Au début des années 1990, les partis libéraux de Belgique ont connu des mutations sucessives avec en 1992 la naissance du VLD (Vlaamse Liberalen Democraten), faisant suite au PVV, puis la création de la fédération PRL-FDF en 1993. Cette dernière sera élargie au MCC (Mouvement des citoyens pour le changement), une dissidence du Parti social chrétien, en 1998. Sous cette bannière dite du PRL-FDF-MCC, la famille libérale francophone renouera avec le pouvoir en 1999 et après plus d'une décennie d'opposition, en devenant jusqu'en 2003 la première force politique en Communauté française. Secoué par l'affaire Ducarme (du nom du président de la Région bruxelloise, accusé d'avoir commis des négligences dans ses dossiers fiscaux), le MR connaît un léger tassement aux élections régionales de 2004 et se fait rejeter dans l'opposition dans les assemblées de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Communauté française et au Parlement wallon. Le MR continue toutefois à participer au Gouvernement fédéral. Idéologie
Si, lors de sa création en 2002, ce mouvement a abandonné le qualificatif "libéral" dans sa dénomination, il ne s'en réclame pas moins du libéralismeL’éthique de la réforme que nous revendiquons doit réconcilier liberté et égalité, les fondre en un socle commun de références : celles d’un libéralisme politique et social, une idéologie de la citoyenneté libre, solidaire et responsable. in entre autres valeurs. Certains contestent toutefois le positionnement au centre-droit du MR Régis Dandoy, chercheur au Cevipol, le Centre d'études de la vie politique de l'ULB, estime que le programme du MR pour les élections de 2003 semble dénoter un parti de centre gauche. Ses conclusions font l'objet d'un article dans l'ouvrage "Elections: le reflux?". Elles sont basées sur le programme du MR aux élections législatives de 2003 . Personnalités du Mouvement réformateur
- Chantal Bertouille (PRL-MR)
- Olivier Chastel (PRL-MR)
- Alain Courtois (MCC-MR)
- Chevalier François-Xavier de Donnea (PRL-MR)
- Christine Defraigne (PRL-MR)
- Gérard Deprez (MCC-MR)
- Alain Destexhe
- Daniel Ducarme (PRL-MR)
- Antoine Duquesne (PRL-MR)
- Hervé Hasquin (PRL-MR)
- Hervé Jamar
- Serge Kubla (PRL-MR)
- Olivier Maingain (FDF-MR)
- Charles Michel (PRL-MR)
- Louis Michel (PRL-MR)
- Didier Reynders (PRL-MR)
- Jacques Simonet (PRL-MR)
- Dominique Tilmans (PRL-MR)
- Marc Wilmots (PRL-MR) Voir aussi
- Partis politiques belges ==