Halluin (en néerlandais : Halewijn) est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont les Halluinois.
Géographie
Situation
Halluin est située dans la partie septentrionale de l'arrondissement de Lille à proximité de la Lys, sur la frontière franco-belge. Elle est limitrophe avec les communes françaises de Bousbecque, de Roncq et de Neuville-en-Ferrain et avec les communes belges de Wervicq, de Menin et avec l'ancienne commune belge de Rekkem en Flandre Occidentale.Halluin est située à 9 km de Tourcoing, à 10 km de Mouscron, à 13 km de Courtrai, à 18 km de Lille, à 19 km de Roulers, à 22 km d'Ypres et à 23 km d'Armentières. Voies de communication
Par route
Transports en communs
- 1925 : inauguration de la ligne R des tramways lillois reliant Halluin à Tourcoing.
- 11 janvier 1954 : substitution d'autobus aux tramways. La ville est aujourd’hui traversée par quelques lignes de bus de Transpole:
- 22 : Tourcoing - Halluin - Menin
- 35 : Lille Halluin
- 38 : Tourcoing - Comines / Linselles
- 39 : Roncq - Halluin Port
Démographie
En 1469, Halluin était un village comportant environs 300 habitants. L'accroissement rapide durant la seconde moitié du est dû a l'immigration massive d'ouvriers flamands a la recherche d'un travail. Pendant vingt-cinq ans, la ville compta plus de 75 % d'étrangers. Histoire
right Les armoiries
De couleur argent, elles représentent trois lions de sable, armés et couronnés d'or. Les trois lions représentent les seigneurs Josse, François et Jean de Hallewyn. Les origines
L'origine du nom n'est pas bien établie. Selon l'abbé Alphonse-Marie Coulon, l'origine viendrai du mot "halu" et celui de "in", le premier étant le nom d'un chef saxon ou franc et le second étant une particule utilisée en Flandre signifiant habitation ou demeure. D'autre étymologistes pense que le nom viens de "hassou halle" qui signifie "entrepôt" et de "win" qui veut dire "vin". Son nom changea plusieurs fois d'orthographe en passant par "haluwin", "halewin", "halowin", "haluing", "halwin", "haluyn" puis "halluin". Moyen Âge
Le nom de Halluin, sous sa forme précoce "Hallewyn" apparait pour la première fois dans l'acte de donation fait par Baudouin V, dit de Lille, comte de Flandre, à l'église et chapitre de Saint-Pierre de Lille en septembre 1066. Dès le début du , les seigneurs d'Halluin sont les mêmes que ceux de Comines : les Maisons de Croy, Ligne-Croy, Hénin-Liétard et, enfin, les ducs d'Orléans. Halluin fut aussi espagnole, au , quand les Flandres passèrent aux mains des Habsbourgs. En 1583 il y a la construction d'un fort à Halluin et destruction dans le conflit entre Charles de Croy et le duc Alexandre Farnèse.
Elle redevint française au , étant conquise en 1686 (quelques années après la prise de Lille) par Louis XIV, qui donna son nom à un pont de la ville). Administration
Vie politique
Tendances politiques
La ville doit sont surnom dHalluin la Rouge au syndicalisme important qui permit aux communistes de prendre la mairie durant l'entre-deux-guerres. Cette période a été remarquablement étudiée par Michel Hastings dans sa thèse d'État. Cependant, lors des dernières élections présidentielles, on a pu constater que la population avait voté majoritairement à droite. À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 34, 47 %, suivi par Ségolène Royal avec 21, 13 %, François Bayrou avec 15, 69 %, et Jean-Marie Le Pen avec 13, 68 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 58, 4 % (résultat national : 53, 06 %) contre 41, 6 % pour Ségolène Royal (national : 46, 94 %). Ce basculement à droite de la commune fut confirmé lors des élections législatives de juin 2007, où Christian Vanneste candidat UMP/CNI obtint 58, 49 % des suffrages halluinois. Pour autant, le résultat des élections municipales de mars 2008 n'est pas acquis, la Candidate de l'UMP, Anita Delporte, devant faire face à un maire sortant, Jean-Luc Deroo, bien implanté. Maires de la ville
Petite enfance
-La crèche familiale emploie 22 assistantes maternelles réparties sur Halluin.
-Les services vaccination et pédiculose
-La halte garderie "Les P'tits Mômes". Enseignement
Écoles publiques
- maternelles :
-Marie Curie
-Maria Montessori
-Anne Frank
- primaires :
-Michelet
-Jean Macé
-Jean Moulin Écoles privées
- maternelles et primaires :
-Saint-Alphonse
-Notre-Dame des Fièvres
-Sainte-Marie Collèges
- Robert Schuman
- Sacré Cœur Lycées
-Lycée professionnel Antoine de Saint-Exupéry Autres services publics
-CPAM
-ANPE
-ASSEDIC
-Trésor Public
-CCAS Économie
Traditionnellement, l'activité principale était le textile qui, en 1948, employait 7500 personnes dont près de la moitié de frontaliers. La ville a compté jusqu'a vingt entreprises textiles. Les autres activités principales sont la fabrication de meubles (de chaises, en particulier) et l'agriculture. Le taux de chômage de la ville était de 14, 1 % en 1999 et le revenu moyen annuel d'un ménage était de 15 138 € en 2004. Commerces
- Quatre grandes surfaces
- Deux centre commerciaux
- Une centaine de commerce répartis dans toutes la ville Entreprises
Il y a un bon nombre de PME et de PMI à Halluin dont :
- Gratry Lorthiois Île-de-France
- Triselec Lille SAEML
- Customagic Europe
- Militzer et Münch France Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
Le Mont d'Halluin
- La cense manoir est une ferme datant de 1473. Elle se situe dans la rue Arthur-Dennetière et sur la route de Linselles. Elle était attenante au chateau du Molinel qui fût détruit par un incendie lors des combats avec les Autrichiens le 13 septembre 1793. Le site du château est aujourd'hui couvert d'arbres et de plantes.
- Manoir aux Loups
- Manoir du Pellegrin
- Le Moulin qui se situe au 20, rue de l'Abbé-Lemire est le seul dans le Nord à posséder une galerie circulaire. Les six moulins d'Halluin furent démenbrés au milieu du XIXe siecle et, en 1877, un meunier construisit ce moulin qui fût acquis par la ville en 1988 qui l'a alors restauré jusqu'en 1992.
- L'Hôtel de Ville, place Jean Jaurès, était à l'origine la demeure d'un industriel halluinois acquise par la commune après la mort de ce dernier en 1968. Les parquets de Hongrie, les plafonds ouvragés et les cheminées en marbre participent au caractère luxueux de ce bâtiment.
- Église Saint-Hilaire
- Église Saint-Alphonse
- Église Notre-Dame-Des-Fièvres
- Grande mosquée tawhid
- le Mont d'Halluin Équipements culturels
- Cinéma Le Familia Personnalités liées à la commune
- Gilbert Declercq, chevalier de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre, mort le 4 avril 1970, compagnon de route de Maurice Schumann
- Fernand Grenier (1901-1992), Parlementaire français, militant communiste dans la ville jusqu'en 1932.
- José Saez, footballeur francais dont la famille reside toujour dans la commune. Gastronomie
-La navette halluinoise, pâtisserie imaginée par les boulangers de la ville. Vivre à Halluin
Sport
La ville d'Halluin est très sportive. Les foulées Halluinoises' (32 édition en 2007) sont connus sur les plans régionaux, nationaux et internationaux. Il y a dix-neuf associations et clubs sportifs à Halluin. Les principaux club sont l'Athlétisme Halluin Val de Lys (AHVL), l'Union halluinoise de football (UH foot) et, bien sûr, le Volley club Michelet Halluin (VCMH) qui évolue en nationale 2. Les équipements sportifs
Il y a vingt espaces sportifs repartis sur seize sites. La piscine municipale située route de Neuville se compose d'un bassin de 250 m², d'une salle de musculation, de deux saunas et d'une salle de relaxation. Le complexe Hildevert-Wancquet se compose de la piste d'athlétisme Jean Wadoux, du dojo Marie-Claire Restoux, du terrain d'honneur du foot, d'un terrain syntétique et un en schiste pour la pratique du foot, d'un terrain de mini-foot , d'un plateau multisports et d'une salle omnisports. Les complexes sportifs Édouard Branly, Hector Berlioz et Alexandre Faidherbe sont des salles omnisports. Le complexe Jules Guesde comprend le stade Didier Deschamps, la salle omnisport Danny Dhondt, les terrains de tennis couvert et exterieur et du stand de tir. La salle André Dochy est spécialisée dans la musculation et celle du Cercle Municipal Saint-Joseph acceuille les jeux de cartes et de fléchettes, le tennis de table, le billard ainsi que la bourle. Dans differents quartier de la ville il y a également des installations sportives telles que des paniers de basket ou des mini terrains de foot. Marchés et Brocantes
Deux marchés ont lieu sur la commune :
-Mercredi matin : halle Nkong-Zem de 8h30 à 12h (huit commerçants y participent)
-Samedi matin : place du Général-de-Gaulle de 8h30 à 13h30 Une centaine de commerçants y vendent leurs marchandises. Ce marché fait partie des plus gros marchés de la métropole et attire chaque semaine un public très nombreux. Il y a deux braderie dans la ville
- Le Lundi de Pentecôte dans le centre ville ( 700 exposants)
- Mi-Avril dans le quartier du Colbras (400 exposants) Festivité
-Fêtes de la Lys : le 1 dimanche de juillet, on se retrouve au port de plaisance d’Halluin-Menin pour une fête au bord de la rivière. C'est’occasion de valoriser les productions d’artistes locaux (musique, théâtre, arts plastiques...).
-Folklore du monde : un dimanche de juillet, chanteurs et danseurs des quatre continents viennent donner des représentations en partenariat avec le festival de Bray-Dunes.
-Concert d'été : durant la seconde quinzaine d’août, un concert en plein air sur la Grand Place.
-La Fête des Tisserands : 3 samedi de septembre.
-Concert de Noël : vers le 15 décembre, Halluin accueille une grande formation classique (Orchestre national de Lille, Orchestre de Douai...). Jumelages
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- , voir :de:Oer-Erkenschwick
- , voir :en:Longbenton
- , voir :pl:Pniewy
- , voir :de:Lübbenau/Spreewald
- , voir :sl:Občina Kočevje
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- En 2005, la ville accueille les villes pour "les jeux de l'amitié", épreuves sportives qui se déroulent lors du week-end de la Pentecôte. Voir aussi
- Plaine de la Lys
- Géants du Nord
- Communes du Nord
- Liste des géants du Nord de la France
- Flandre romane Bibliographie
- HASTINGS Michel, Halluin la Rouge, 1919-1939. Aspects d'un communisme identitaire, Villeneuve d'Ascq, Presses Univ. de Lille, 1991 (publication de la thèse de doctorat d'État en sciences politiques soutenue en 1989). ==